mercredi 29 août 2012

Filippetti : « La Maison de l’Histoire de France, un projet contestable idéologiquement. »


Zéro pointé en histoire pour la ministre de la Culture, Aurore Filippetti.


Décidément l’Histoire de France n’a vraiment pas la cote.
Après avoir assisté à la disparition des maréchaux Joffre et Foch dans les manuels scolaires, c’est au tour de notre ministre de la Culture de désavouer l’histoire de notre pays en tuant dans l’œuf le projet d’une Maison de l’Histoire de France.
« Joffre et Foch ? Oui je les connais, ce sont des rues de Paris. »
Bon… Les lycéens eux-mêmes semblent ne plus savoir aujourd’hui qui sont ces deux noms entre-aperçus au fil des pages d’un manuel d’histoire.Autant les supprimer ! Ces héros de la Grande Guerre  se retournent sûrement dans leur tombe à l’heure actuelle !

Et pourtant ce n’est pas un gag. Les nouveaux livres d’histoire édités par Belin, Hachette et Hatier ne font plus mention des deux maréchaux de France. Tout comme le rôle de Pétain lors de la première guerre mondiale. Place au génocide arménien, à l’indépendance algérienne, au peintre expressionniste Otto Dix ! C’est le résultat d’une énième réforme des programmes voulue par les ministres Darcos et Chatel… On l’aurait pourtant acceptée car, en parallèle, naissait doucement mais sûrement le projet d’une Maison de l’Histoire de France, voulue par Nicolas Sarkozy lui-même. 

Mais la gauche au pouvoir vient de dynamiter nos espoirs en la personne d’Aurore Filippetti, notre nouvelle ministre de la Culture. 
Oui ! Celle-là même qui s’est faite prendre la main dans le sac pour avoir publié, sous son vrai nom (quelle erreur !), mais avant son accession au ministère, un roman plus ou moins porno-soft, de bien mauvais goût et de très médiocre facture…

La raison ? Un projet « contestable idéologiquement ». Juger de la validité d’un projet culturel et historique sur la base de l’idéologie me semble pourtant être plus l’apanage des régimes totalitaires que celui des valeurs qu’entend respecter la République française… Notre histoire vécue, écrite et transmise est-elle si contestable et datée que la ministre entend dynamiter ce projet ?

Encore un symbole de notre histoire qui part en fumée ! Cette Maison de l’Histoire de France était un beau projet. A l’heure d’une mondialisation galopante, on cherche pourtant à détruire ce qui permet de transmettre l’histoire de notre grand pays sans la dénaturer ou la falsifier !

Droite comme gauche semblent aujourd’hui oublier l’importance fondamentale de la transmission pour les jeunes générations, de cette histoire qui a fait les valeurs d’un pays  dans lesquelles nos politiques se reconnaissent, souvent avec excès….

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